mercredi 31 décembre 2008

Tout diparaîtra...




Bon titre pour un 31 décembre, non ? Pour les voeux...C'est demain !

En attendant :

"Ce jour est long, ce jour est long, et la peur est tout au long et l'espoir est tout au fond...Et les cris sont des millions..."


Gaza, 28 décembre 2008 : Un blessé palestinien appelle à l’aide, coincé dans les décombres du Saraya, prison et siège de la Sécurité, touché par un missile israélien.

lundi 29 décembre 2008

Encore un coup du Père Noël ...



300 morts à Gaza

*photo prise sur le mur de l'ex école du Baobab à Mamoudzou.

dimanche 28 décembre 2008

cadeau...

Entre Noël et le 1° jour de la nouvelle année...s'étale une sorte de zone atemporelle qui invite à se faire plaisir, non ? Pas vous ?
Alors, pour moi, pour vous, pour toi, for you, para ti...Ce petit cadeau :

... Quelques grammes de pur bonheur....

samedi 27 décembre 2008

Retour de La Mecque


Décembre 2008...Sur le Port de Mamoudzou, les familles endimanchées, les voitures enrubannées attendent le retour des pélerins...
Arnaque à La Mecque ! ...Un bon titre pour une série B.
Au printemps dernier 15000 pélerins avaient porté plainte....En décembre....C'est toujours pareil....
L'arnaque...Ce serait pas La Mecque ? Lourdes ? San Damiano ?
Spiritualité oui, fétichisme non ! Quelle différence ça fait ? ...Ben vous allez me le dire dans vos commentaires :-)
Pour en voir un peu plus...
http://picasaweb.google.fr/calamitytess/RetourDesHadjCeuxEtCeussesQuiSontAlllESEnPLerinageLaMecque?authkey=q78t_kVqwvM&feat=directlink

mercredi 24 décembre 2008

Bientôt 2009...

En este fin de ano, propongo lo siguiente :

Brindemos !

Brindemos todo lo que podamos brindar.

Brindemos por brindar

Brindémonos !

Que los suenos brinden realidad

Que la realidad brinde algunos suenos

Que la vida nos brinde siempre otra oportunidad

Que el pasado nos brinde experiencia

Que el futuro nos brinde proyectos.

Brindemos todo lo que podamos brindar.

Brindémonos

Antés del brindis, despues del brindis

Brindemos un tiempo méjor.

(Poème d'une des membres de l'association Generaciones de la Shoá, Argentina.)



lundi 22 décembre 2008

Pour Achille ...

Aujourd'hui je pique carrément des articles à des amis bloggers : mais aussi, c'est trop bien ce qu'il font ! et j'ai beau les avoir mis en lien...J'ai peur que vous n'y alliez pas...bandes de petits flemmards :-P !
Donc tout d'abord, extrait du blog de F Clément qui m'émeut particulièrement et pour Garcia Marquez (je relisais Cien anos de Soledad en espagnol...) et pour Clément...


"Lettre de Gabriel Garcia Marquez

... Voici le contenu de la dernière lettre de Gabriel Garcia Marquez a envoyé et qui circule sur le net. Ce dernier est en phase terminale de son cancer. Ayons tous une pensée positive pour lui en cette fin d'année.

" Si pour un moment Dieu pouvait oublier que je suis une marionnette de chiffon et me donner en cadeau une parcelle de vie, j'en profiterais le plus possible.
Je ne dirais probablement pas tout ce que je pense mais sûrement je penserais tout ce que je dis.
Je donnerais une valeur aux choses, non pas pour ce qu'elles représentent, mais plutôt pour ce qu'elles signifient.
Je dormirais peu, je rêverais d'avantage, sachant que pour chaque minute pendant laquelle nous fermons les yeux nous perdons soixante secondes de lumière.
Je marcherais alors que les autres s'arrêtent, je me réveillerais quand les autres s'endorment.
Si Dieu me faisait ce cadeau d'un petit peu de vie je m'habillerais simplement, je m'allongerais à plat ventre sur le sol mettant à nu non seulement mon corps mais aussi mon âme.
Aux hommes, je leur prouverais combien ils se trompent en pensant qu'ils cessent d'être amoureux en vieillissant, sans savoir qu'ils vieillissent quand ils cessent d'être amoureux.
A un enfant je lui donnerais des ailes, mais je le laisserais apprendre à voler seul.
Aux vieux, je leur apprendrais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais plutôt avec l'oubli de vivre.
J'ai tant appris de vous les hommes....
J'ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne sans savoir que le vrai bonheur est dans la manière de l'escalader.
J'ai appris que lorsqu'un nouveau né serre pour la première fois dans sa main le doigt de son père, il le garde attrapé pour toujours.

J'ai appris qu'un homme seul a seulement le droit d'en regarder un autre en bas quand il faut l'aider à se relever.
Il y a tant de choses que jai pu apprendre de vous.Mais réellement peu me serviront parce qu'elles seront rangées dans cette valise et malheureusement je serai en train de mourir.
Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses.
Si je savais qu'aujoud'hui c'est la dernière fois que je te vois t'endormir je te serrerais fort dans mes bras et je prierais le Seigneur de pouvoir être le gardien de ton âme.
Si je savais que ce sont les dernières minutes que je te vois, je te dirais "Je t'aime" et j'ignorerais, honteusement, que tu le sais déjà.
Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre opportunité de faire les choses bien; mais si je me trompe et que ce jour-ci est le seul qui nous reste, j'aimerais te dire combien je t'aime et que je ne t'oublierai jamais.
Le lendemain n'est assuré pour personne, jeune ou vieux. Aujourd'hui ce peut-être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes.
N'attends donc pas davantage, agis aujourd'hui parce que demain n'arrivera peut-être jamais et que sûrement tu regretteras le jour où tu n'as pas pris le temps d'un sourire, d'une étreinte, d'un baiser et ou tu as été trop occupé pour leur adresser un ultime souhait.
Garde auprès de toi ceux que tu aimes, dis leur à l'oreille que tu as besoin d'eux, aime les et soigne les bien; prends le temps de leur dire " je te comprends" pardonne moi s'il te plaît, " merci" et tous les autres mots d'amour que tu connais.
Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer. Démontre à tes amis et êtres chers combien ils comptent pour toi, combien ils sont précieux à ton coeur pour la nuit des temps."

On aurait pu tout mettre en caractère gras...Mais j'ai choisi ce qui fait écho en moi plus particulièrement...En pensant à des amis, à un enfant qui va naître...(salut Achille et bienvenue parmi nous !)

Ensuite (article suivant...ou plutôt précédent...Une vidéo piquée sur le blog d'opinion de Thierry Lenain, auteur jeunesse (voir le lien colonne de droite.)Hier, nous en parlions avec Eliane, aujourd'hui je vois un article sur "l'Autre réseau" puis la vidéo de cette pièce censurée...Entre ces deux pôles vous allez donc partager avec moi le meilleur et le pire de l'homme...(Oui, je sais, c'est la trève de Noël, ben justement...!)

Une île voisine...



La pièce de théâtre « 47 » censurée ?
Posted: 21 Dec 2008 04:55 PM CST
Le 29 mars 1947 est le début de l'insurrection de Madagascar que les autorités françaises écrasèrent de façon sanglante - il y eut plusieurs dizaines de milliers de morts. Malgré la reconnaissance par le Président de la République française Jacques Chirac, lors de sa visite officielle à Madagascar le 21 juillet 2005, du « caractère inacceptable des répressions engendrées par le système colonial », les événements de 1947 restent méconnus, tant à Madagascar qu'en France. Afin de mettre en lumière cette tragédie, un auteur malgache, Jean-Luc Raharimanana, et un metteur en scène français, Thierry Bedard, ont créé un spectacle intitulé « 47 », qui reconstitue le déroulement des événements, et met en questions les relations complexes entre colonisateurs et colonisés. (L'Autre réseau)

jeudi 18 décembre 2008

En notre nom...


Merci au journal Libération d'avoir fait circuler ces images ...Car ici, on entend, on observe...Mais on ne voit pas. Ou on ne sait pas voir..Mon père disait que pendant la guerre, les Ukrainiennes pleuraient sur leur passage (Rawa-Ruska.)
Nous, quand on voit les camions de la PAF prendre la barge.. on pleure aussi et on a honte.
"Et dire qu'il font ça en notre nom ! Au nom de la République (liberté, égalité, fraternité...)"
Je répondais cela à un légionnaire qui, en prenant la barge avec moi, me confiait sa détresse devant cette souffrance humaine intolérable !
Alors oui, les enseignants ont peut-être raison de se battre pour des aménagements pédagogiques....Mais ils seront d'autant plus crédibles qu'ils seront dans la rue contre ça !!
Mais en ce moment, même à Mayotte (RFO d'hier soir) la CGT est plutôt sur le créneau "intégration de tous les personnels dans la fonction publique de l'Etat"!!
Le dernier émigré ferme la porte derrière lui.



On le sait, nos élèves y vont ! nos mamans, nos familles ....C'est délirant !
On protège ceux qu'on peut...Mais voilà !!
L'autre jour, la mère d'un élève de CLIS avait été embarquée et le petit élève de CLIS...Tout seul dans la rue...
On a recense 750 enfants abandonnés à Mayotte (recensés...)
Une autre fois c'est une prof dont la femme de ménage a été embarquée...Les autorités lui font comprendre qu'elle ferait mieux de se calmer parce que sinon, elle pourrait avoir des ennuis...(est-elle bien en règle sur les déclarations ?...Sait-elle bien qu'elle n'a pas le droit d'embaucher une anjouannaise ?...Intimidation.)
Un Directeur d'école m'appelle : Les élèves du quartier ne viennent plus à l'école maternelle car, à la sortie, les parents sont appréhendés par la police aux frontières...Nous faisons sortir, cette semaine là les enfants, une heure plus tôt...etc...Jusqu'à un prochain subterfuge, un "arrangement avec sa conscience" mais comme dit ZEBDA : "Y A PAS D'ARRANGEMENT" !!
Un gendarme a confié à un de mes amis, professeur de collège technique, son mal-être...
Mais voilà, on n'est pas dans la rue pour tout ce qui se fait en notre nom et qui ne devrait pas se faire ! Nous qui osons enseigner la citoyenneté (ah oui, carrément !)

C'est le moment d'acheter "Une saison aux Comores" de Nassuf Djailani. Le chapitre X s"appelle : "La traversée de l'espoir" ...Et si j'ai laissé, la musique de Voulzy...C'est pour faire contrepoint.

mercredi 17 décembre 2008

Père-Noël

 
Posted by Picasa

"Je suis contre l'exploitation de ce vieil homme, travailleur étranger en situation irrégulière et circulant dans un véhicule de plus de cinq ans, fabriqué en République Démocratique du Pôle nord. A ce propos monsieur Alvindebert Gore a-t-il bien mesuré le degré de pollution occasionnée par la suractivité des usines à joujoux sous la calotte glaciaire ? Les dites usines n'employant que des personnes de petite taille, des enfants presque"...
C'est Stéphane Boucherat,qui, cette année encore, qui m'a inspiré ces voeux...Merci à lui et RDV sur le blog du Chevalier de Noirte et son inséparable Miette.
http://humeurnoirte.hautetfort.com/
Sinon, allez voir là : http://www.apresleperenoel.com/
On n'est pas nombreux et c'est dommage car c'est un débat intéressant !

dimanche 14 décembre 2008

"L'ours qui danse"


« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse... »
(extraits de Cahier d'un retour au pays natal par Aimé Césaire écrit en 1938-1939, publié en 1947, Présence africaine)
Merci, Yves pour ce texte.

vendredi 12 décembre 2008

Mamoudzou

Ville port,
Ville ventre d’une île,
Antre…
Ville campagne
Ville quartiers
De tôle et de briques pressées
Pressée d’en finir avec son passé
Poubelles éventrées
Zébus placides, chèvres fugaces
Places qui laissent place à d’autres
Evolutions d’une ville en ébullition.
Trafic… bruit des moteurs
Poussière, chaleur, moiteur
Pluie libératrice, créatrice.
Boue, flaques, ruissellements
Soleil rayonnant
Soirées de brise douce.
Sous le silence éperdu de la lune
Un jeté de bleus palpite
...Muezzins…
Matin d’odeurs de vie qui s’éveille
Rapide, pressée, mêlée, mélangée.
Ville plainte
Ville pleine
Ville vie
Ville qui vibre au creux de midi.
Tous les midis te font renaître
A ma mémoire nomade.

mercredi 10 décembre 2008

Ce matin


Île aux parfums, îles aux odeurs...
Odeur de piment, tôt le matin, devant le marché, odeur de savonnette parfumée des savonneries, odeur des pneus chauds sur le macadam brûlant, odeur de fumée des brazeros matinaux ... Tout cela monte aux narines dans le bruit du moteur de la barge dont le sillage m'éloigne vers Petite Terre.
Dans la fraîcheur déjà bienvenue de son courant d'air, j'entends un mélange de français, de shimaorais...un sabir de "r" roulés sur le palais, mêlés aux acents plus guturaux de la métropole.
Les jaunes, les rouges, les bleus lumineux des salouvas, les longues jupes à volants et les chemises de coton blanc bavardent ou se taisent, gonflées du vent de la course tranquille.
Panamas, kishalis, cofias, lunettes noires vissées sur les yeux, bijoux en or et chaussures délicates, têtes nattées de frais, boucles blondes ou brunes penchées sur leur livre, au rythme lent de la traversée...
De petits nuages blancs, dodus, ouatés, poudrés coiffent joyeusement les quelques îlots verts jetés sur le lagon comme autant de bouées de sauvetage...pour quel prévisible naufrage ?

dimanche 7 décembre 2008

Persévérance chapitre 2

"Terre de colère,

Orpheline,

enfantée dans la douleur et la colère

cosmique,

rage créatrice,

giclées volcaniques incendiaires,

crachant leur lave incandescente,

firent émerger des profondeurs du

néant,

Al-djazaïr l'kamaria,

quatre étoiles dressées sur la raie dor-

sale de l'océan,

bercées par la mère Afrique,

couchées contre son flanc,

tout contre,

déchirée dès sa tendre enfance par des querelles mesquines,

Ô ma terre !

Séparée à jamais de ses soeurs comori-

ennes,

au fond de la calebasse indienne,

un croissant scintille,

regarde, il grandit, il brille, il approche,

énorme,

Ô ma terre,

tu n'es encore que gavage de promesse,

demain tu rayonneras de tous tes feux

splendeurs."

Nassuf DJAILANI ("Une saison aux Comores")

mardi 2 décembre 2008

Persévérance chapitre 1

Posted: 02 Dec 2008 01:35 AM CST
"Vous avez remarqué qu'il n'y a plus d'arrestations devant les écoles et dans les écoles", prétendait Brice Hortefeux au micro de France Inter le 8 septembre dernier. "Il n'y a pas eu une seule fois une interpellation à proximité des écoles", jurait encore le ministre de la Persécution des Etrangers le 30 octobre. Menteur ! "Selani et Vjolce Vera, albanophones de nationalité serbe, sont arrivés en France en 2003 comme demandeurs d'asile. Leurs deux enfants, Marseda (8 ans) et Armen (7 ans) sont scolarisés à l'école Ferdinand-Buisson de Montauban. C'est là que le plus jeune des enfants a été arrêté Posted by Picasa (extrait de "l'Autre réseau")

Et pendant ce temps...

Pendant que d'aucuns se lamentent, rouspètent, contestent, tempêtent.... Abdou BACAR agit !
Il investit le champ associatif, pour faire avancer les choses, évoluer les mentalités, reculer les barrières.... http://picasaweb.google.fr/calamitytess/DanserNociB?authkey=kOv9oHQzNPE#



Posted by Picasa