mardi 13 janvier 2009

du taf !...

http://www.collectifjardindeville.org/spip.php?article38

http://resf37.free.fr/spip.php?article=330&id_form=8


http://www.appeldesappels.org/



Ah oui... y a du taf sur mon blog ! ;-))

Mais bon,
"onpeutdéjàpasrienfairegrandchose"...Alors, au moins...ça. Non ? :-)

Parce que, comme dit Gabriel CELAYA (poesia urgente) :

...Para ser y en tanto somos dar un sí que glorifica.

Afin d'être et puisque nous sommes, dire un "OUI" qui nous honore.

Porque vivimos a golpes

porque apenas si nos dejan

decir que somos quienes somos

nuestros cantares no pueden ser sin pecado un adorno

Estamos tocando el fondo

Maldigo la poesía concebida como un lujo

cultural por los neutrales

que, lavándose las manos, se desentienden y evaden

Maldigo la poesía de quien no toma partido

Partido hasta mancharse.

traduc à la sauvage ? :
Parce que nous vivons sous les coups, parce c'est qu'à peine si on nous laisse dire que nous sommes qui nous sommes, nos chants ne peuvent plus être sans pécher, un ornement ...Nous sommes en train de toucher le fond. Maudite soit la poésie conçue comme un luxe culturel pour les "neutres" qui s'en lavent les mains, s'en désintéressent et s'évadent. Maudite soit la poésie de qui ne prend pas parti...Jusqu'à se salir les mains !

Et puisque la poésie est une arme chargée de futur...Je vous en remets une petite couche ?



J'arrive où je suis étranger (Louis Aragon)

Rien n'est précaire comme vivre

Rien comme être n'est passager

C'est un peu fondre comme le givre

Et pour le vent être léger

J'arrive où je suis étranger

Un jour tu passes à la frontière

D'où viens-tu mais où vas-tu donc

Demain qu'importe et qu'importe hier

Le cœur change avec le chardon

Tout est sans rime ni pardon
[…]

C'est long d'être un homme une chose

C'est long de renoncer à tout

Et sens-tu les métamorphoses

Qui font au-dedans de nous

Lentement Lentement plier nos genoux

Ô mer amère ô mer profonde

Quelle est l'heure de tes marées

Combien faut-il d'années-secondes

À l'homme pour l'homme abjurer

Pourquoi pourquoi ces simagrées

Rien n'est précaire comme vivre

Rien comme être n'est passager

C'est un peu fondre comme le givre

Et pour le vent être léger

J'arrive où je suis étranger.

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