Entièrement engloutie dans la lecture de récits de voyage (peut-être, ironiquement, à cause de cette île dont on ne peut sortir qu'à coup d'euros bien sentis), absorbée par la cadence de mes propres pas qui arpentent inlassablement et interminablement le sol cuit (je n'ai pas de voiture), la mort soudaine de mon frère, l'incertitude du chemin, le souvenir d'un ami...à qui je dédie ce quatrain pour son anniversaire, tout me ramène à ce poème chirazien d'Hâfiz, du 14° siècle, tracé en français et en arabe sur la Fiat Topolino de Nicolas Bouvier
"Même si l'abri de ta nuit est peu sûr
Et ton but encore lointain
Sache qu'il n'existe pas de chemin sans terme
Ne sois pas triste"
2 commentaires:
Mais si je suis triste!
Triste à cause du terme ? J'ai cru comprendre en effet que vous aviez des problèmes de factures....? ;-)
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