samedi 31 juillet 2010

Dune


Maalesh dans les oreilles (Mahaba, l'entente) je glane la poignée de souvenirs que je peux arracher à la dune familière et que j'emporterai...là-bas....bientôt.
Les quelques touristes de ce jour plutôt gris ne me dérangent pas. Je la connais par coeur. Elle a accompagné tant de mes émotions ....Joies naïves et simples de se mêler aux éléments : pluies, tempêtes, premiers soleils... Premiers pas des enfants,  promenades avec le chien têtu, étés frileux où l'on cherche au raz du sable le répit du vent,  rites de Noël quand on allait chercher des algues pour faire un lit aux fruits de mer ou au bar de ligne....Après-midi avec la troupe à la recherche des étrilles, trop rares nuits d'été qui autorisent la baignade au milieu des poissons étonnés et bondissants ! bains toniques des grandes marées de fin d'été à jouer dans les vagues qui claquent avec un bruit et une odeur sauvages....
Il avait dit "qu'en avez-vous pensé ?"
Mais ce n'est pas un lieu pour penser, c'est un lieu pour sentir et ressentir, comme dans" Noces" et "l'été à Tipaza" de Camus.
Et c'est aussi un lieu pour sautiller, n'en déplaise à ceux qui ne sautillent jamais !

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