C'est le patron du Havana. Non, nous ne sommes pas à Cuba mais sur l'un des grains de beauté égarés sur le ventre secoué de spasmes de l'Océan indien.
Perdu au fin fond de nulle part, à la barre d'un improbable restaurant à demi désert, digne du Bagdad café, cet homme lit.
Il ne lit pas l'excessivement tendance Houellebecq, ni un classique dans La Pléiade....
Il lit un livre de science fiction emprunté à la bibliothèque locale : Le Vaisseau des voyageurs de Robert-Charles Wilson.
Gerhard aime ça.
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J’ai revu Nath. récemment le « béïbéï » va bien nous allions faire de
l’argentique dans le jardin mais avant nous prenons un café pendant que je
prépare l’...
2 commentaires:
C'est une chouette idée, que tu as là, de prendre en photo les gens qui lisent et sont retirés du monde, dans leur tour d'ivoire de papier.
J'aurais pu l'avoir cette idée!
D'ailleurs c'est MON idée!;0)
J'ai un souvenir, très vif, de mes condisciples de banc, au Cameroun, qui étudiaient à la lueur des réverbères la nuit, dans une pénombre comme celle-ci
Merci :-) Moi aussi cela m'émeut l'intimité que les gens peuvent avoir avec le livre, qui, à la fois les isole et les révèle... Comme entièrement absorbés dans une lente et profonde conversation avec eux-mêmes finalement...
J'en observe parfois aussi, des variantes plus dynamiques (enfants qui lisent en marchant...)que je rêve de "capturer" pour vous...un jour :-)
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