"La lettre de M. PINCHAUX. me donne à penser que vous subissez -par l'évolution même de la société- une perte de pouvoir difficile (et terrible pour l'égo, convenons-en). Ah! ces parents qui en savent maintenant un peu plus qu'au début du XX siècle et ont des idées sur l'éducation de leurs enfants !...Ils sont bien embêtants ! Ne pourrait-on les contraindre ? Comme l'Etat ? A faire exactement ce que NOUS voulons ? Ce que NOUS pensons bons pour les enfants ? NOUS sommes les professionnels !
Comment la société ne penserait-elle pas que vous êtes un lobby, défendant son pré carré, quand vous agissez ainsi ?
Ah oui ! le dialogue est difficile, avec les parents, avec la hiérarchie, avec l'Etat, avec les autres corps sociaux...Mais c'est aussi la seule voix digne, en démocratie.
Dans le corps des inspecteurs, dont je fais partie, c'est pareil, il y a une sorte de crispation sur les bribes d'un "pouvoir" hiérarchique bien dérisoire...Mais si la vérité était ailleurs ? Etait d'accepter d'entrer un moment dans la logique de l'autre, pour en faire son miel ? Parce que l'autre ne dit pas QUE des sottises et ce n'est pas en se bouchant les oreilles et en s'arc boutant sur une résistance qui refuse toute déstabilisation de sa pensée (ce qui est enfantin de mon point de vue) que nous avancerons.
Honnêtement, quand M. PINCHAUX (quel joli nom, au passage) dit que le RASED aurait surement fait davantage progresser ses élèves que les heures de soutien ????? Honnêtement ??? Et pas de la faute du réseau ni des personnels, bien sûr. Mais, soyons clairs : ce système RASED est imparfait.
Quel syndicat, quelle coordination se bat pour un étayage réel des familles et des enfants qui le nécessitent ? Qui de vous est dans la rue pour demander : plus de PMI, plus de travailleurs sociaux...une police mieux formée et plus intelligente...Non, nous sommes dans la rue pour défendre NOS intérêts...Alors ne les couvrons pas du voile pudique mais qui pourrait devenir malhonnête de "l'intérêt de l'enfant".
Tess, sortie par la porte à son dernier post et qui revient par la fenêtre."
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